samedi 4 janvier 2014

Alors, on fait quoi en 2014 ?

Voila plusieurs mois que ce blog est à l'abandon, je n'ai pas vraiment d'excuse mais ayant du déménager un peu en urgence il m'a fallu le temps de trouver un nouvel appartement, puis le temps de déménager, puis sont arrivées les vacances de Noël...

Quoi qu'il en soit je te souhaite une belle année 2014, pleine de très jolis moments, et de sport, puisque c'est de cela qu'il s'agit ici non ?

Alors, on en prend des résolutions sportives pour 2014 ?

Personnellement, j'ai du mal à prendre des résolutions concernant le sport en plein milieu de l'hiver comme cela, parce que ce n'est vraiment pas le moment où j'ai envie de me dire "aller, je reprends la course à pied !". Non. Parce qu'il fait -1200°c à Besançon l'hiver  - encore qu'en ce moment on est gâtés quand même, il fait 10°c -. Mes bonnes résolutions sportives, soit je les prends au printemps, quand j'ai vraiment l'envie et l’énergie pour, soit je les prends en janvier mais je les applique avec un temps de latence de 2/3 mois... Au printemps quoi.

Cela ne veut pas dire que j'arrête le sport l'hiver, je continue les entraînements de horseball et les tournois, ainsi que les cours et soirées salsa, mais je ne commence pas de choses nouvelles.

Mais cette année, j'ai quand même décidé de recenser mes objectifs sportifs pour 2014, et j'en ai trois :
- le premier est un objectif d'équipe, puisque cette année, nous tentons de nous qualifier pour les championnats de France de Horseball, qui auront lieu en Juin
- Le deuxième est une décision prise pour l'été prochain, celle de refaire un stage de surf pendant mes vacances
- Le troisième est quand à lui il vraie bonne résolution, puisque je me suis fixée de reprendre dès à présent les entrainement Nike Training Club à la maison. Nike Training Club est une application disponible sur l'Apple Store et Google Play, te permettant de choisir des programmes d’entraînements composés de suites de petits exercices à faire à la maison. J'avais commencé à suivre au minimum un entrainement par semaine il y'a quelques mois, mais la recherche d'appartement avait eu raison de mon rythme. Je n'ai plus d'excuses aujourd'hui pour ne pas reprendre.

Et puis peut être qu'en mars, je reprendrais la course à pied...

Et peut être que reprendre ce blog en main serait une bonne chose aussi...

Et toi, tu as des bonnes résolutions sportives pour 2014 ?

Crédit photo : page Facebook de Nike Training Club

jeudi 26 septembre 2013

Et Sally remporte le Roxy pro

Je te l'ai déjà dit, j'adore Sally Fitzgibbons, parce qu'elle est pour moi un vrai modèle de sportive. Elle en veut, se donne à fond, et reste toujours positive. Et ce genre de personnage, avec un  tel état d'esprit et une détermination que tu repères à des kilomètres, ça force le respect, vraiment.


Sally n'avait pas encore remporté une seule épreuve des Championnats du monde cette saison. Souvent finaliste, elle s'était inclinée à toutes les épreuves précédentes, restant dans le haut du classement, mais jamais première depuis le début des championnats.

C'est maintenant chose faite, depuis hier, puisque Sally a battu Tyler Wright en finale du Roxy Pro, seule compétition française de l'ASP Women World Tour.


Carissa Moore, qui aurait pu être sacrée championne du monde 2013 à l'issue de cette compétition, devra encore réaliser quelques proueuses sur la prochaine compétition, victime de Sally Fitzgibbons en demi-finale.

Son travail, sa détermination et son état d'esprit l'ont enfin menée à la victoire, et personnellement, je me réjouis pour elle.


Rendez-vous au Portugal, du 3 au 7 octobre, pour la dernière épreuve des championnats !

Photographies tirées du blog et de la page Facebook de Sally Fitzgibbons

lundi 9 septembre 2013

La merveilleuse semaine de surf

Mon tout premier - mais sûrement pas le dernier - stage de surf s'est terminé samedi, après 10 séances de 2h dans les vagues. Moi qui voulait de l'intensif, j'ai été servie.


J'ai réalisé ce stage à l'ESB La Torche, en Bretagne dans le Finistère. J'avais choisi cette école pour sa situation géographique, puisqu'elle est l'école la plus proche du spot, et aussi parce qu'il y'a un an et demi, lorsque j'avais fait le tour des écoles pour m'inscrire aux cours du printemps, c'est celle qui m'avait le mieux reçue et parue la plus sympathique - vu l'accueil qu'on m'avait réservé dans l'école un peu plus loin, c'était pas trop dur d'avoir l'air plus sympa faut dire...-. 

Globalement, j'ai passé une bonne semaine. Le beau temps était au rendez-vous, les vagues n'étaient pas forcément tous les jours adaptées à mon niveau de débutante mais bon, personne n'y peut rien.
Une petite déception par rapport à la manière dont ont été menés les cours, puisque j'ai eu trois profs différents dans la semaine, ce qui gênait un peu la progression étant donné que chaque prof qui arrivait n'avait aucune idée du niveau des membres du groupe, et qu'en plus, j'ai eu des conseils un peu contradictoires parfois. En revanche on a adoré notre deuxième prof, qui passait autant de temps que nous dans l'eau, et adorait nous expliquer des millions de choses qu'on adorait écouter longtemps. 

Les gamins du mercredi après-midi sont un peu des tueurs, il faut l'avouer

Progression :

Au début du stage, j'ai progressé assez vite, la première matinée j'étais capable de prendre les mousses, de me lever sur ma planche et de rester en équilibre. Du coup le moniteur m'a vite envoyée dans les vagues lisses. Trop vite, parce que je me suis pas mal fait peur. Parce que le problème quand tu es un débutant qui tente de prendre une vague lisse, c'est que la plupart du temps tu ne la prends pas comme il faut, et tu finis secoué dans le rouleau à avaler de l'eau en espérant que ta planche ne te retombera pas sur la tête quand tu vas remonter. Forcement, après quelques séances à avaler des litres d'eau, j'avais le sel qui me brûlait le nez, et une trouille bleue de prendre les grosses vagues du fond.

Bon, par contre il faut le dire, au moment ou tu arrives enfin à prendre une vague lisse, la sensation que tu as est tellement géniale et indescriptible que tu en pleurerais d'émotion. Si si, je te jure.

Oui, là, c'est le bonheur

Physique :

On va pas se mentir hein, 4h de surf par jour, c'est dur, très dur. Les premiers jours, n'ayant pas encore les bons réflexes, tu te fais mal partout : courbatures aux épaules, aux abdos, le leash t'a ruiné la cheville, certains ont mal à la nuque aussi. L'avantage, c'est qu'en enchaînant les séances, les courbatures finissent par disparaître. Le plus difficile, c'est encore la fatigue. Moi qui suis pourtant couche tard, je pleurnichais à 20h que je voulais aller dormir et que j'avais pas faim. Et en me réveillant le matin, après 8-9h de sommeil, j'avais la sensation d'avoir dormi 2h. Si tu n'es pas très sportif-ve, prends plutôt 2h par jour, ça sera plus agréable. 

Par rapport au soleil et à l'eau de mer, je me suis pas mal faite avoir. Ayant été monitrice de voile, je pensais avoir les bons réflexes, mais c'était sans compter que tu vois beaucoup plus d'eau quand tu surfes que quand tu fais de la planche à voile. Deux choses à retenir : le produit solaire basique, ça sert à rien, il faut un de ces fameux face stick indice 50 waterproof qui te fait la gueule toute blanche mais qui protège vraiment bien, la deuxième chose, c'est que ton contour des yeux morfle comme c'est pas permis, et qu'il vaut mieux avoir une bonne crème hydratante spéciale contour des yeux à mettre matin et soir si tu ne veux pas pleurer tellement ça te brûle dans les vagues. Tu me remercieras pour le conseil, je te jure.

Le moniteur, lui, il a compris pour la crème solaire

En conclusion :

J'ai adoré cette semaine et je remonte sur un surf dès que possible - ça tombe bien, j'ai acheté une planche -. Les vagues lisses me font encore très peur mais je me dis que si les trois profs que j'ai eu jugent que je peux le faire, c'est que je dois vraiment le pouvoir - mention spéciale au dernier prof qui m'a nonchalamment balancé un "bon, t'as le niveau pour aller chercher les vagues du fond, alors si tu veux tu prends l'ascenseur là, et tu tentes, mais je te préviens aujourd'hui faut avoir des couilles, elles font 2m50", bien qu'ayant été flattée par le "t'as le niveau", je dois avouer que j'ai pas "eu les couilles" d'aller m'attaquer à des vagues plus hautes que moi...

Mais eux, ils ont pas de souci dans les lisses, hein

lundi 2 septembre 2013

Le premier jour de surf

Voila maintenant plus de 10 ans que je rêve de me mettre au surf. Après un cours d'initiation pris à 14-15 ans et pendant lequel j'avais vraiment accroché à ce sport, je voulais continuer mais n'ai finalement jamais pris le temps de le faire.

Cette année j'ai dis stop, ça suffit, quoi qu'il arrive je m'inscris pour un stage.

A l'origine, je voulais descendre une semaine sur Biarritz, mais finalement mon budget a eu raison de ce projet, il a même failli avoir raison de ce stage tout court, puisque ce sont finalement mes parents qui me l'offrent pour mon anniversaire.

En m'inscrivant, je n'ai pas fait les choses à moitié, j'ai pris le stage plein temps, c'est à dire que je suis sur ma planche 2h le matin, et 2h l'après-midi, l'espace d'une demie seconde, je me suis dit que j'étais folle, mais l'instant d'après, je me suis aussi rappelée que je vivais à Besançon, donc que si je ne m'y mettais pas un grand coup, je ne m'y mettrais jamais.

Je n'ai pas dormi de la nuit, l’excitation, le stress, je l'ignore. J'étais à la fois pressée et effrayée. Arrivée là-bas, j'ai commencé par aller voir les vagues. Mauvaise idée, puisque là, je n'étais plus qu'effrayée, en fait, elles me semblaient monstrueuses.



 Je me suis quand même inscrite - folle, je vous dis - et j'ai gentiment suivi le moniteur pour qu'il me donne ma combinaison et ma planche. Une fois sur le sable, il nous a expliqué comment prendre une vague allongés, et après un bref échauffement, nous a envoyés dans l'eau.

J'étais pleine de fierté, car je n'en ai raté aucune. Au bout de quelques vagues, le moniteur est venu me voir et m'a dit "bah maintenant, t'essayes de te lever, je te dis pas comment on fait, tu fais et je regarde comment ça te vient naturellement".

Visiblement ça ne me vient pas si mal naturellement, parce que la deuxième fois ou il m'a appelée pour m'expliquer deux trois trucs sur le sable, il m'a dit que je me levais avec la bonne technique quand je posais le genou, et que j'arrivais presque à me mettre debout en un temps, comme les vrais surfeurs, et tout ça sans aucune explication.

J'ai quand même eu le droit à une explication et des corrections. Ton regard ci, tes pieds ça, tes bras plus comme ci, ton poids plus à l'avant de la planche, aller tu retournes dans l'eau je regarde.

J'ai fait tout comme il a dit, enfin, essayé. Il était content je crois. Moi j'avais du mal à penser au regard, aux pieds, aux bras et à mon poids tout en même temps, et tout ça sans mourir noyée avec une planche plantée dans la tête. Sans compter que j'avais tellement de sel dans la bouche que j'aurais voulu vider la source de Volvic - c'est dommage, c'est trop bon la Volvic -.


Au milieu du cours de l'après-midi, il a même décidé que j'étais prête à sortir de la mousse et à aller surfer les vagues lisses. Moi je savais pas trop si j'étais contente ou pas, parce qu'en fait depuis le début je les voyais les vagues lisses, et franchement elles me faisaient flipper.

Le temps de la réflexion - je lui avais pas dit hein, que j'avais peur, je faisais ma fayote trop contente, tu penses bien - je l'ai regardé me faire des sculptures de vagues dans le sable pour m'expliquer la différence entre les gauches et les droites, comment on savait ou elle allait déferler, et l'endroit ou il fallait être pour prendre une vague lisse bien comme il faut, genre pour pas te faire aspirer par le mauvais endroit de la vague, tout ça. Il a du voir que j'avais peur, parce qu'il s'est amusé à en rajouter, genre "ah oui, si tu rames trop et que tu te relèves pas assez tôt, tu plantes l'avant de ta planche alors il faut trouver le bon moment". Très rassurant, merci.

Je les ai beaucoup regardé les vagues lisses, d'abord parce qu'elles déferlaient jamais au bon endroit pour que je puisse les prendre, mais aussi parce que comme ça je regardais comment faisaient les vrais surfeurs dessus.

Et puis je me suis lancée. J'ai même pas planté ma planche, et j'ai même pas eu peur - en fait une fois qu'on leur tourne le dos, ça va, c'est bête hein -. Et surtout, j'ai kiffé, vraiment, même si on utilise plus le mot kiffer depuis qu'on a dépassé l'an 2000.

Je crois que je vais devenir accro, en fait.